LE TEMPS D'UN MOUVEMENT


"Le Temps d'un Mouvement"    Acryl .s/toile   40x40cm   Isabelle Breguet 2009



Reproduction partielle sur la toile, d'un mouvement d'horlogerie d'une prestigieuse manufacture horlogère suisse...

INCUBATION D'UN NEUF ET MATIERE GRISE






Incubation d'un Neuf et Matière Grise      acryl. s/toile     50X60cm     2006




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ZYGOTE A HELIX


Zygote à Helix     acrylique sur toile     Dim. 60cm x 70cm      2006





Détails de la toile



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ZYGOTOS



Zygotos        acrylique sur toile       Dim.  50cm x 60cm       2006



Détails  de la toile
 

(Images à cliquer pour grandeur réelle)



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NUIT D'AMOUR NUIT D'EBENE






Nuit d'Amour Nuit d'Ebène    acrylique sur bois   Dim. 40cm x 39 cm    2005

L’ébène est un bois noir et précieux.
Telle cette nuit d’amour pour deux êtres qui se rencontre pour la première fois…
La magie d’un regard  qui se fige dans la nuit, telles deux statues d’ébène imperturbables, plantés au milieu d’une forêt de personnages curieux qui passent et qui assument leur gueule de bois.


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SANTAL ET SECRET ORIENTAL





Santal et Secret Oriental   acrylique sur bois  Dim. 39cm x 40cm   2005

Le santal est un petit arbre rouge originaire d’Inde et à Ceylan. Il est utilisé dans les temples et les bâtiments sacrés. Utilisé pour des rituels religieux, il a des pouvoirs médicinaux connus depuis plus 4000 ans.
Il permet à la tête et à l’esprit de s’évader au travers de la méditation. Un grand secret oriental tel que Samsara  qui signifie, en sanscrit, le cycle des naissances et des renaissances dont l’ultime étape est le Nirvana.Ici, la réincarnation d’une âme dans un arbre, comme le santal.
Mais, la gueule de bois n’est pas un Nirvana.


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HOMMAGE A AMANITE LA VILAINE





Hommage à Amanite La Vilaine   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38cm    2005

L’amanite panthère est un grand champignon des bois, au pied très blanc. Sa tête brune est parsemée de verrues concentriques blanches. L’homme sage se penche en avant comme pour lui rendre hommage, la regarde mais ne cède pas à la tentation. Il sait qu’à ses pieds se cache le danger de mort.
Il sait aussi que cela ne finira pas seulement par une gueule de bois.


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JEU DE MAINS SUR PETIT NAIN






Jeu de Mains sur Petit Nain    acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38cm   2005

Il a ses détracteurs qui le maltraitent et ses admirateurs qui le vénèrent.
Le petit nain des bois ou de jardin reste une grande énigme qui tourne à l’obsession pour certains.
Son imperturbable sourire ne laisse rien paraître sur sa gueule de bois.


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JOSEPHINE ET ELVIS A WOODPOP





Joséphine et Elvis à Woodpop      acrylique sur bois     Dim. 39cm x 40 cm     2005
 
Ils avaient deux points communs, la music et la banane.
S’ils avaient été hippies, Miss Baker et The King auraient peut-être fait un malheur à Woodstock. 
Woodpop, c’est un paradis imaginaire et céleste, où se retrouvent des bêtes de scène en tout genre. Du Music Hall au rock en passant par des nuits d’ivresses qui finissent en gueules de bois. 


LA BELLE ET LES BETES


La belle et les bêtes   acrylique sur bois   Dim  39cm x 38 cm   2005

En chacun de nous se cache une bête.
Pour certains, ce sont des prétentions exagérées, pour d’autres, des troubles de la personnalité et des pulsions inavouées.

Certains préfèrent noyer leur vice et tans pis pour la gueule de bois.


TECK LE MANITOU




Teck le Manitou   acrylique sur bois    Dim. 40cm x 39cm    2005


Le teck est un grand arbre d’Asie.
Ce « manitou » (personnage puissant) de bois est sacré en Birmanie, il est apprécié tel un dieu, pour la longévité de son bois.
Les forêts de teck sont surexploitées par un autre dieu, le vénéré et occidental Mec-Teck-Check qui ne se soucie pas de voir son monde s’écrouler et s’appauvrir à ses pieds. Une vraie gueule de bois.

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WOODSTYLE





Woodstyle   acrylique sur bois   Dim. 40cm x 39 cm    2005

Woodstock Music and Art Festival  fut le point de départ de la légende de la culture hippie.

Woodstyle  deviendra peut-être la culture légendaire des gueules de bois.



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MONDANITE CHEZ MADAME DUBOIS


Mondanité Chez Madame Dubois   acrylique sur bois  Dim. 39cm x 38cm   2005


Qui seront les invités ?
Peut-être Miss Wood, Monsieur Dutron, Madame La Forêt, Monsieur Bosquet et  quelques gueules de bois…

 

LA FLEUR DE L'ANE






La Fleur de l'Ane    acrylique sur bois    Dim. 39cm x 53cm     2005

Evoquant l’épanouissement et la beauté qui, ne l’oublions pas, précède le déclin, le mot fleur est employé dans la fleur de l’âge pour désigner le jeune et le bel âge.
Pourtant, même jeune, l’âne n’est pas une bête stupide.
« On ne force pas à boire un âne qui n’a pas soif » «  Faire comme l’âne qui porte le vin et boit de l’eau » la gueule de bois ? Pas pour lui.

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LA NAISSANCE D'IROKO




La Naissance d'Iroko  acrylique sur bois  Dim. 39cm x 38cm   2005

Iroko n’est pas seulement un arbre qui pousse en Côte d’Ivoire. Ici, dans cette savane, bêtes et gueules de bois se rassemblent autour d’une naissance, celle d’un petit d’homme, celle d’Iroko.

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NAOMI CAMPBOIS




Naomi Campbois     acrylique sur bois     Dim. 39cm x 38cm     2005



Vivre, être belle et s’habiller seule !
Le rêve insensé d’un mannequin de bois patiné par le temps et dont la couleur s’est estompée au fil des expositions.
Elle n’est pas Miss Campbell, juste une drôle de gueule de bois




LE BOUC EMISSAIRE






Le Bouc Emissaire   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38 cm    2005

Est désigné ainsi toute personne sur laquelle on fait retomber la faute des autres.
Drôle de petit personnage, qui parce qu’il est habillé bizarrement, est jugé par ses détracteurs comme un désaxé pervers.
C’est juste un artiste qui descend de son échelle d’acrobate et qui voudrait aller boire un verre dans son costume de lumière.
Gueule de bois et gueule d’imbécile.

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RENCONTRE ET INTERVIEW

Jean-Pierre Lambert, journaliste  rencontre avec Isabelle Breguet,  la veille de l'expo 2006 à la Galerie l'Enclume.







Pour regarder l'interview, c'est par ici:

http://www.objectifreussir.ch/tv/Cadre_Pages/Emissions/Archives/Trajectoires/2006/Isabelle_Breguet/breguet_bas.html


Pour ceux qui n'ont pas la patience d'attendre... :

Texte retranscrit:

Mme Isabelle Breguet : Artiste peintre


Nous allons aujourd’hui à Bôle dans la galerie l’Enclume, dont la directrice est Mme Janine Haag, pour y rencontrer l’artiste neuchâteloise Isabelle Breguet.

Mme Breguet, bonjour.
Bonjour.

C’est un plaisir de vous rencontrer et de découvrir les œuvres que vous exposez à la galerie l’Enclume. La peinture et vous, c’est une longue histoire. Je me suis laissé entendre dire que vous aviez déjà commencé à dix ou douze ans.
En fait, j’ai toujours dessiné, j’ai toujours peint, j’ai toujours occupé mes mains d’une manière ou d’une autre, parce que j’ai besoin de ça.

Et votre première œuvre quand même. Il y a une petite histoire à douze ans ?
Oui, il y a une petite histoire. J’avais fait une gouache en fait sur un dessin. J’avais exposé cela chez moi et j’ai une fois un ami qui est venu vers moi et qui m’a dit : « Cette peinture, ma femme, elle m’en parle tout le temps, est-ce qu’elle est à vendre ? » Je lui ai dit : « Moi, je n’ai jamais vendu de peintures de ma vie, donc je ne sais pas, éventuellement ». Il m’a dit : « Écoute, fais moi ton prix entre cinq cents et mille francs ».
Là, ça m’a vraiment surpris et j’ai dit : « Voilà, huit cents francs et je te change le cadre. » Et c’est parti comme cela en fait.

Vous avez mis la barre tout de suite très très haut ?
Oh, tant qu’à faire, je me suis dit : « Le donner à cinq cents, non et mille, ça faisait quand même un peu beaucoup. »

Vous auriez souhaité, je suppose, pouvoir en faire votre carrière ?
Oui. Mais seulement, il faut quand même manger tous les jours et vivre de sa peinture, ce n’est pas forcément évident. Il a quand même fallu que j’attend très très longtemps avant de pouvoir, premièrement exposer et se dire ma  foi à côté de cela, il faut travailler le nécessaire pour avoir le côté alimentaire qui soit garanti et à côté de cela, c’est vrai le matériel coûte aussi vite cher. Il faut avoir de la place pour stocker. Voilà, un jour… Cela s’est fait comme ça en faisant des petites expositions collectives et par la suite, j’avais eu la chance avec une amie d’ouvrir une galerie. Elle avait exposé la première, ensuite on a eu des artistes et il y a eu un mois où finalement il n’y a eu personne et elle m’a dit : « La prochaine, c’est toi. » C’était assez soudain comme cela et ça a démarré comme ça.

On se pose beaucoup de questions quand on regarde vos œuvres. Ce n’est quand même pas tout à fait très conventionnel.
Oui j’imagine. Finalement ça fait du bien de savoir que les gens se posent des questions en regardant des œuvres parce qu’on a tellement l’habitude de passer devant quelque chose et que ça ne laisse rien. Là, on est obligé de s’arrêter, donc c’est très bien.

Déjà, vous n’avez pas envie que l’on vous qualifie de tel ou tel style de peinture.
Finalement, on va me mettre dans le style que l’on voudra bien me mettre si l’on a envie de m’attribuer un style. Mais moi, cela m’est égal. Je n’ai pas envie de ressembler spécialement à d’autres, bien que j’aime différents styles, mais je suis contente finalement de savoir que je suis un petit peu dans un style à part.
Je suis toujours un petit peu ennuyée de dire finalement quel est mon style. Je dis, c’est spécial.

Cela ressemble quand même à du pointillisme.
Au niveau de la technique, il est vrai que ça ressemble un peu à du pointillisme, genre peinture aborigène. Ceci dit, il y a juste la technique. La technique se fait avec le tableau à plat pour pointer évidemment, mais autrement la peinture, elle se fait sur un chevalet normal.

C’est quand même un travail de bijoutier ?
Il faut avoir de bons yeux, mais pas forcément une lumière qui tombe en plein dessus, parce que ça brille tellement que pour finir on ne voit plus. Je travaille beaucoup avec une lumière indirecte pour pouvoir voir justement les contrastes entre le fond et le point que je viens de mettre.

En fait, c’est quand même la technique que vous utilisez qui demande énormément de travail, énormément de soin ?
Oui. Je dois dire que pour faire à peu près dix centimètres carrés, il faut un bon moment. Plus le point est petit, plus ça prend du temps. Mais finalement, ça occupe ses journées.

Pourquoi avoir choisi ce style tout de même un petit peu bizarre. Il faut presque être maniaque, il faut presque être… une sorte d’obsession volontairement, pour ne pas dire de masochiste en y allant tout par petits points posés comme ça délicatement sur la toile.
Je suis très contrastée dans le sens où je n’aime pas la perfection et en même temps, ce qui est paradoxal, c’est que j’ai besoin d’aller dans le détail. J’aime bien travailler sur des choses minutieuses, mais en même temps, il ne faut pas chercher de la régularité là-dedans, parce que la régularité devient ennuyeuse au moment où l’on sait exactement ce qu’il va se passer après le point suivant. Il faut que l’œil se laisse emporter dans des points, dans des mouvements et il faut qu’il reste surpris.

C’est vrai. Il y a cette contradiction. Quand vous nous parlez des tableaux, des titres que vous leur avez donnés, il y a de l’humour, il y a une certaine légèreté et en même temps, la technique que vous utilisez, c’est tout le contraire.
C’est ce qui fait peut-être le charme, c’est le paradoxe.

Le paradoxe psychologique là ?
Oh ! Si l’on va chercher si loin… Non, non c’est vrai. Je pense être une personne assez complexe et j’aime l’humour. J’aime mettre un peu d’humour dans ces tableaux, c’est vrai. En regardant le titre, on peut se poser passablement de questions et quand on regarde la toile, on s’en pose encore plus. Finalement, après on va chercher ce qu’on peut y trouver et on y trouve ce qu’on a envie d’y trouver.

Peut-être, mais vous nous orientez quand même passablement. Si l’on prend quelques tableaux, dont celui qui représente le ventre d’une femme, il y a quand même de la recherche, il y a quand même de l’ésotérisme.
Non, il y a peut-être le fait que j’ai eu une maternité très tardive, puisque j’ai une petite fille qui a trois ans et demi et ceci dit, je n’ai jamais été obsédée par la maternité avant, mais ça a chamboulé passablement de choses dans ma vie. C’était un immense plaisir que de vivre cela. Effectivement, l’œuf est une forme que j’ai toujours aimée depuis toujours. Je trouve ça… un œuf est une forme troublante, parce qu’elle n’est jamais parfaite, mais en même temps, elle a une forme incroyable.

Et, elle est le début de quelque chose.
Exactement.
Et je préfère finalement m’inspirer de l’élément vital qui est la petite cellule qui baigne dans un liquide, plutôt que de s’occuper de la mort ! Parce que je n’y trouve pas grand-chose d’intéressant.

Il y a d’autres personnages qui seraient plutôt des fantômes ?
Peut-être oui. Il y a des créatures, je dirais, qui viennent peut-être… Est-ce que c’est issu de rêves, de cauchemars ? Je n’ai pourtant pas tellement le sentiment de faire des cauchemars la nuit, bien que je ne dorme pas beaucoup, ça ne fait rien. Je crois que j’ai l’imagination un petit peu exacerbée par beaucoup de choses et je vis beaucoup de choses de la vie comme des bandes dessinées.
Des fois, je regarde des situations dans la vie et je me mets ça dans la tête comme si c’était une bande dessinée et j’aime bien rire de cela.

Donc, ce n’est pas complètement de l’improvisation ? Il y a par exemple ce tableau où cinq ou six personnages se suivent, se retrouvent là, face à une crevasse, à une falaise. Ca raconte quand même quelque chose ?
Cela raconte en fait que ces petits personnages viennent pour chercher quelque chose ou participer à quelque chose, mais on ne sait pas vraiment trop quoi. On voit qu’il y a des petits points qui sont en train de tomber, qu’il y en a un qui est en train de faire une bêtise parce qu’il va bouger quelque chose et ça va créer un sacré chaos, parce que si tout ça commence à dégringoler, il va se passer plein de choses.
À chacun d’imaginer la suite…

Donc, vous ne nous en direz pas plus.
Non. Je raconte une histoire en fait dans chaque tableau et après chacun peut imaginer la suite comme il en a envie.

Bon. Je crois qu’il ne nous reste plus qu’à venir visiter votre exposition pour essayer de découvrir vos secrets.
Très volontiers.

Merci beaucoup.
Merci.

Interview réalisée par Jean-Pierre Lambert
Texte retranscrit par Françoise Berthod


LE BOUFFON DU BOIS-DES-SARRAZINS






Le bouffon du Bois-des-Sarrazins     acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38cm    2005

Bouffon du bois et bouffon du roi au pays des sarrazins.
Le bouffon était celui qui, à la cour des rois, avait pour fonction de divertir le roi.Il avait la liberté du fou, un peu zinzin.
Il incarne la conscience ironique.
Qui est le bouffon  à la gueule de bois ?


LE CLONAGE DE CRO-MAGNON


Le clonage de Cro-Magnon   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 40cm    2005


Dans cette faune de manipulations génétiques, ne soyons pas surpris qu’un jour, on ait tous la gueule de coin, de con et la gueule de bois .


BRU DE BOIS






Bru de bois    acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38cm    2005


Après le brou de noix, voici la bru.
Future mariée et future belle-fille, la bru a bu la tasse la veille et affiche avec son sourire, une mine de gueule de bois.


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GYNEKO ET BILOBOA



 Gyneko et Biloboa   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38cm    2005



La sulfureuse Miss Gyneko et son beau Biloboa
Autour du coup, un boa et une tête étrange.
Strip-teaseuse  de cauchemar ?
Une survivante d’Hiroshima  déployant ses charmes? En tous les cas, le Ginkgo biloba, lui, a survécu et n’affiche pas la même gueule de bois.


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COUP DE FOUDRE à L'HOSPICE DU BOIS JOLI





 Coup de Foudre à l'Hospice du Bois Joli     acrylique sur toile   Dim. 39cm x 53 cm   2005


Et pourquoi un grand amour n'atteindrait-il pas les moches, les éclopés, les vieux et les gueules de bois?



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BICEPHALE ET MATERNITE




 Bicéphale et Maternité   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 53cm   2005



Une bicéphale ou être à deux têtes, va accoucher et chacune des deux têtes a ses propres angoisses.
Vont-elles mettre au monde, une gueule de bois?


LE COMBAT DES REINES A BIZZARWOOD







Le Combat des Reines à Bizzarwood   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 53cm    2005



Entre Drack Queen et Pharaonne, reine d'Egypte, le combat n'est que visuel. Qui restera de marbre, qui sera la gueule de bois?



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LECKERLI MEN





Leckerli Men       acrylique sur bois      Dim. 39cm x 38 cm      2005


Un petit biscuit bâlois aux épices, qui a un peu l’apparence du bois ; parfois dur, parfois mou. Comme le visage qui se crispe au moment de le croquer. Puis au moment de le mastiquer, tous les muscles du haut de la tête s’animent au point d’en faire bouger le bonnet « bâlois ».Après un paquet entier, le leckerli et l’homme ne deviennent qu’un !
Une sorte de gueule de bois…


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LINGERIE EN SOUS-BOIS


 Lingerie en Sous-Bois   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 38,7 cm   2005



Les sous-bois sont des espaces qui abritent une flore et une faune très riches. Elle est aussi souvent associée à des lieux de rencontres.On parle de lingerie en tant que sous-vêtements féminins. Souvent raffinée, la lingerie est la dernière pièce de tissus que l’on effeuille avant la totale nudité, qui elle nous ramène au simple état de primate.
Le mâle, souvent dans tous ses états, ne sait plus où donner de la tête, ni à quel sein se vouer, une véritable ivresse!
Comme avant une gueule de bois…


SYCOMORE ET LE CYGNE DU DESTIN


Sycomore et le Cygne du Destin   acrylique sur bois   Dim. 39cm x 40cm   2005


Le sycomore est un grand arbre au bois très blanc, souvent utilisé à la fabrication des jouets et des meubles pour enfants. Le cygne est un oiseau plein de légendes et très raconté dans les contes pour enfants. Le jeu de mot : Cygne du destin se traduit par « signe du destin » qui évoque un événement extraordinaire dont on interprète sa survenue par une prédiction sur l’avenir !
Fêter un événement avec un verre d’eau, aucun risque de gueule de bois…

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ZOO DES SONGES

Zoo des Songes    acrylique sur bois    Dim. 39cm x 40cm   2005



Bienvenu dans l’état songeur et perdu de celui qui a bu et qui regarde dans le vide, les choses et les gens qui l’entourent. Les dimensions ne sont plus réelles, la tête est comme martelée et de drôle de visions apparaissent…
Prémices certains d’une future gueule de bois…


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AKA JU et CHO KO LA



Aka Ju et Cho ko la    acrylique sur bois    Dim. 39 cm x 40 cm  2005



Relatif à de la couleur du bois d’acajou utilisé en ébénisterie (Swietenia mahogany) et du nom brésilien donné par la tribu Tupi de la région du Maranhào en Amérique du Sud, au fruit de l’arbre d’acajou (Anarcardium occidentalisl) appelé « cajou » et du chocolat, boisson à base de cacao, fabriqué à partir du cacaoyer, considéré par les Mayas et les Aztèques, comme un présent des Dieux.

Un chocolat chaud additionné de rhum, bonjour la gueule de bois... 


Disponibilité et prix : Contacter l'artiste.
 




Préface par  

Patrice Allanfranchini, historien d'art à Neuchâtel, professeur à la HEP-BEJUNE





Et Isabelle peint, pourrait-on dire en paraphrasant Brel ! Et elle peint depuis sa prime enfance, cherchant par ce média à extérioriser ses envies, ses émotions.

Cette volonté de reproduire par le dessin, la peinture… des sentiments, des images personnelles, l’a conduite à aller à la rencontre d’une maîtrise technique qui s’est affinée au gré du temps.

Aujourd’hui, ceci lui permet de jouer avec une gamme de couleurs restreintes et un langage particulier qui se rapprocherait au premier coup d’œil de l’art des aborigènes australiens. Et pourtant, cette comparaison ne résiste pas à une observation fine. Elle se révèle même fallacieuse.

En effet, les œuvres d’Isabelle sont prioritairement des histoires qui sont mises en scène par touches fines ; elles racontent des moments de vie, de rire, des surprises ; elles invitent le spectateur à dépasser la première impression pour entrer dans le tableau à la recherche d’un détail, d’une l’anecdote. Les titres significatifs suggèrent ce mode de faire. Ils sont des invitations à la cogitation ; des pieds de nez au deuxième degré.





Pour le spectateur, il s’instaure dès lors une sorte de dialogue entre la toile et le regard, accrochant ainsi des bribes d’images, amorces de suggestions, de représentations profondes enfouies au cœur du cerveau. Il y a aussi un aspect ludique qui pousse à accentuer l’observation comme pour chercher l’élément qui aurait échapper au premier coup d’œil. Il en résulte une sorte de pari avec soi-même afin d’être certain de n’avoir rien raté, d’avoir compris, saisi ce qui du reste est insaisissable.

Et puis le charme opère parce que la gamme chromatique utilisée, restreinte en apparence, accentue les oppositions entre les tons, les contrastes entre le chaud et le froid, - et seul l’argent appartient à ce dernier registre -. L’usage omniprésent du noir et du blanc sert de trame au discours ; il en définit le canevas sans que celui-ci ne se fige dans un modèle répétitif. Les couleurs de terre apportent une assise et un ancrage fort permettant dès lors tout une série de fioritures qui éclairent le tableau d’une kyrielle de touches lumineuses. La marque de la gaieté, de la joie, pourrait-on dire !

L’œuvre d’Isabelle est désormais un clin d’œil à la vie, à divers registres de vies, tout en humour et en finesse. Il n’en demeure pas moins qu’il subsiste dans ses toiles une part de gravité sans pour autant que le sérieux l’emporte sur la dérision. Cette dualité est une preuve de prise de distance, une sorte de position méta, entre une volonté de faire rire mais aussi de faire réfléchir. Une réflexion qui pousse à une certaine introspection, à une remise en question plus profonde que l’impact premier ne pourrait le laisser supposer. Ainsi la gratuité du geste n’existe pas ; au contraire celui-ci est toujours sous contrôle, sous tension même, montrant à l’envi qu’un tableau n’est en fait jamais le produit du pur hasard mais le résultat d’une volonté, d’un désir cérébral concrétisé par la dextérité de la main. Le pinceau n’est en fait que l’outil au service de l’idée.

En atteignant ce degré de maîtrise, Isabelle a réalisé un ensemble de peintures qui ne peuvent d’aucune manière laisser indifférent. En concrétisant cet objectif, Isabelle peut revendiquer pleinement le titre d’artiste peintre. Beaucoup de gens le revendiquent, peu le méritent !



Patrice Allanfranchini
Novembre 2006

2006 Galerie de l'Enclume, Bôle



Revue de presse 
Journal  L'Express de Neuchâtel , par Sophie Bourquin

Article parut dans le quotidien, le 07/ 12/ 2006 (Photo Marchon)



                                     

Même si elle adore Klimt, Picasso, Dali et l'oppulence de Botero, le style d'Isabelle Breguet ne ressemble à aucun autre.
La question des Zigotos
Le monde d'Isabelle Breguet est peuplé de créatures étranges et biscornues. Une exposition permet de découvrir son travail, qui témoigne d'un talent très original
Ils ont l'air tout frais éclos avec juste ce qu'il faut de malice dans le regard, et de tristesse aussi, pour faire douter: ont-ils l'innocence de qui vient de naître ou la sagesse désinvolte d'êtres sans âge? Ce sont les Zigotos. Petites créatures énigmatiques, un peu tordues, un peu gracieuses, «un peu coupables d'innocence», les Zigotos évoluent dans un univers amniotique et hallucinant qui ne coïncide avec le nôtre qu'à travers l'imaginaire et l'immense talent d'Isabelle Breguet.
«Ma peinture est émotive, j'ai envie de troubler et de déranger»
L'artiste de Dombresson expose jusqu'au 17 décembre à la galerie L'enclume, à Bôle, et ses oeuvres ont de quoi fasciner: sa technique de prédilection est une sorte de pointillisme très sophistiqué, son travail, extrêmement cohérent, ne ressemble à aucun autre. L'artiste revendique d'ailleurs cette originalité, forte d'un parcours qui n'est pas celui de tout le monde.
«J'ai toujours dessiné, mon père, instituteur, avait un vrai don pour cela. J'ai toujours eu besoin de créer. Mais mon rêve d'enfant, c'était de travailler dans les effets spéciaux de cinéma, raconte-t-elle. Malheureusement, en Suisse, ce n'est pas tellement possible. Alors j'ai fait quelque chose qui s'en rapprochait: un CFC d'esthéticienne! Mais ça n'allait pas, je m'ennuyais trop». Alors elle ouvre une galerie d'art et lâche la bride à son imagination. Qu'elle a fertile. Autodidacte, mais bénéficiant des conseils de son amie artiste Inès Rieder, Isabelle Breguet récupère le bois de quelques caisses à champagne et se met à peindre. Il en résultera la série des «Gueule de bois», exposée une première fois à Zurich en 2005, aujourd'hui à Bôle. «J'ai imaginé que ces planches avaient fait la fête à la cave et qu'elles s'étaient mises à rêver»...
Apprivoiser le difforme
Dès ces premiers tableaux, on a affaire à un souffle onirique très puissant. «J'ai un esprit de disjonctée, j'écris et je dessine comme je pense, je vois les moments de la vie quotidienne comme des scènes de bande dessinée». Il y a effectivement un peu de BD dans ces tableaux qui sont autant de petites histoires mettant en scène ces premiers personnages biscornus dont les contours épousent les dessins du bois. «Dans mon métier, on cherchait à rendre la perfection des visages. Maintenant, j'ai envie de représenter des personnages difformes: J'aime la beauté, mais je m'efforce d'aimer aussi la laideur».
C'est un monde onirique, peuplé d'êtres enfantins qui se déploie de tableau en tableau. Les décors sont abstraits, on reconnaît quelques figures symboliques liées à la fertilité, la gestation: l'oeuf, la matrice, qui contiennent puis enfantent ces Zigotos un peu inachevés. «Ma peinture est émotive, j'ai envie de troubler et de déranger. D'abord, je capte l'attention par l'humour, puis, j'introduis quelque chose de plus grave avant de terminer dans l'émotion».
Le raffinement du point
Dès la série des «Gueules de bois», l'artiste crée ces décors faits d'une multitude de petits points, une technique qu'elle perfectionnera dans ses oeuvres récentes, sur toile parce que la toile permet une plus grande précision de point que le bois. Elle travaille le plus souvent avec des baguettes en bois, la peinture et la laque acryliques lui permettent de moduler la texture de ses points.
«Certains comparent ma peinture à celles des Aborigènes, à cause de ces points. A mon idée cela n'a rien à voir, les sujets ne sont pas les mêmes et je ne suis jamais allée en Australie», rigole-t-elle. Les couleurs aussi, évoquent volontiers les peintures tribales, brun, ocre, sienne, blanc et noir. Isabelle Breguet n'utilise jamais le bleu «mais ça viendra peut-être, j'ai toujours besoin d'explorer de nouvelles voies». Une artiste atypique, à découvrir et à suivre. / SAB
Bôle, galerie L'enclume
Automne 2006
Sophie Bourquin